La qualité de l’eau n’est pas toujours suffisamment prise en compte par les éleveurs. Elle est pourtant un élément incontournable dans la gestion sanitaire des élevages. Selon une étude de Sanders, présentée lors d’un récent forum sur l’eau à Loudéac, la différence de résultats entre les élevages bénéficiant d’une eau conforme et ceux pâtissant d’une eau jugée non conforme est significative dans toutes les productions. Elle représente 3,5 € de frais de santé en moins par lapine et par an. Sur un poulailler de 1 250 m2, l’amélioration de performance est de 4 000 €, les frais de santé diminuent de 2 000 €, soit 5 € par m2 par an de bénéfice. En production porcine, l’incidence sur l’ingéré et le sanitaire se traduit par une différence de 100 € par truie par an environ ; en raison des gains de croissance et d’un plus faible taux de pertes. Dans les pages suivantes, des éleveurs témoignent des changements de pratique concernant le traitement de l’eau de boisson sur leurs élevages et dévoilent l’évolution des performances technico-économiques.
Au sommaire de ce dossier
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- Eau de boisson, indispensable mais potentiellement dangereuse
- L’eau des pondeuses débarrassée des colibacilles
- Le fer éliminé de l’eau par filtration gravitaire [su_tooltip style= »light » position= »north » title= »Réservé aux abonnés numériques » content= »Certains articles de ce dossier sont réservés aux abonnés. C’est le cas de celui-ci. »]
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[/su_tooltip] - La chloration de l’eau, assurance pour éviter les dérapages [su_tooltip style= »light » position= »north » title= »Réservé aux abonnés numériques » content= »Certains articles de ce dossier sont réservés aux abonnés. C’est le cas de celui-ci. »]
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[/su_tooltip] - Forage, l’investissement le plus rentable de l’élevage
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