Ludovic Massard a progressivement mis en place un système herbager en augmentant les surfaces en herbe et la surface accessible aux vaches laitières. Ludovic Massard s’est installé en 2006, à Buléon (56) en zone sèche, sur un système classique maïs-soja et du pâturage sur 10 ha. Pour optimiser son système fourrager, il fait pâturer les vaches laitières sur des parcelles jusqu’à 1 km, traverse la route d’accès à la ferme et a créé un chemin et un passage dans un bois. Maximiser le pâturage même avec un parcellaire morcelé Ces aménagements lui ont permis de gagner 13 ha supplémentaires pour le pâturage des laitières. Les génisses et les taries pâturent sur les prairies éloignées : un îlot de 10 ha à 2 km et des parcelles éclatées qui sont clôturées. L’éleveur déplace les animaux en bétaillère. Les cultures sont semées sur les parcelles éloignées pour garder les 23 ha accessibles en herbe. « Je fais avec la ferme que j’ai et je m’adapte pour avoir un système quasiment tout herbe et le plus pâturant possible. C’est mon objectif. » Il réfléchit aux moyens possibles pour augmenter encore sa surface accessible à l’avenir. Il cherche également à simplifier au maximum le système et, pour cela, faire vieillir ses prairies. S’il est vraiment nécessaire de refaire une prairie accessible, il implante un couvert pâturé entre 2 prairies. Un déprimage plus tardif Le déprimage des prairies a démarré au 15 mars car il y avait peu d’herbe fin février, les prairies étant bien rasées depuis la fin d’été et l’hiver. De plus, la surface accessible étant limitée, le tour de déprimage ne dure que 30 à 40 jours en général. Les paddocks font entre 0,70 ha et 1 ha pour 3 jours/paddock en pleine pousse. « En ce moment, je mets un fil avant et je limite le temps de pâturage entre 11 h et la…
Maximiser le pâturage pour réduire les charges