Sans travail supplémentaire, Dominique Maraquin présente de plus en plus d’agneaux en Label Rouge. Ses pratiques lui ont permis d’augmenter le taux de certification, améliorant sa marge brute. Installé fin 2005 avec 90 agnelles Rouge de l’Ouest, Dominique Maraquin a progressivement agrandi son troupeau à Saint-Ouën-des-Vallons (53), pour atteindre aujourd’hui un cheptel de plus de 500 brebis. Il s’est engagé dès la création de la filière Label Rouge Agneau de Brocéliande en 2009, en affinant au fil du temps la conduite technique de l’atelier ovin pour obtenir un maximum d’animaux certifiés. « Je souhaite aujourd’hui sortir de plus en plus d’agneaux en Label Rouge, pour une meilleure plus-value », explique l’éleveur. En 2016, sur les 347 agneaux présentés en Label Rouge, 284 ont été certifiés. Soit un taux de certification de 82 %, avec une bonne progression des carcasses classées en U et E (la moitié qualifiée en R et 46 % en U). Avec 50 % d’agneaux de 19,72 kg vendus en Label Rouge via l’organisation de producteurs Ovi-Ouest, basé à Châteaubourg (35), il a dégagé, en 2016, une marge brute de 108 €/brebis. « Avec le Label, je gagne une plus-value de 20 à 25 %, soit 20 à 30 €/agneau vendu ». De plus, un suivi important du troupeau lui a permis également de baisser la mortalité des agneaux de 16 à 13 %, pour diminuer le coût alimentaire. « Je rationne les repas qui sont distribués deux fois par jour. Je veille à un bon mélange pour limiter le tri et les risques d’entérotoxémies. Une pratique gourmande en main-d’œuvre, mais qui permet de faire le tour de chaque case d’engraissement deux fois par jour, permettant d’être plus réactif s’il se passe quelque chose. » Un rendement excellent Ses bons résultats, il les explique par le système d’élevage qu’il a mis en place. Tout d’abord, il a gardé la race pure…
Plus d’agneaux labellisés pour une meilleure rentabilité