Le désherbage alterné consiste à supprimer les adventices avec le passage d’une houe ou d’une bineuse, tout en gardant le recours d’une solution chimique en cas de besoin. Des aides sont mises en place dans le Nord-Finistère pour aider les producteurs à franchir le pas. L’appropriation de techniques de désherbage mécanique demande expérience, choix optimum de l’outil et bien sûr fenêtres météorologiques favorables. Pour s’initier à ces modes de protection des cultures vis-à-vis des plantes concurrentes, le Gab 29 et le syndicat de bassin de l’Elorn proposent aux agriculteurs de ce territoire de 42 communes un suivi technique de parcelles. « Des ETA du secteur se sont équipées en diverses houes et bineuses. L’objectif est de faire venir un maximum de producteur vers cette démarche. Pour cela, nous proposons la prise en charge de la prestation mécanique. Si la lutte contre les adventices décroche, il reste la solution chimique pour les parcelles menées en conventionnel », confie Claire Amil, chargée de mission agriculture et bocage au syndicat de bassin de l’Élorn. La volonté de diminuer les indices de fréquence de traitement (IFT) de nombreux producteurs trouve là une parfaite réponse. Une prise en charge à 100 % Pour les producteurs intéressés par la démarche, une inscription avant le semis est obligatoire. « Le technicien prend ensuite contact pour valider 2 ou 3 parcelles intéressantes. Après les semis, il passe 1 à 2 fois par semaine visiter les cultures, puis se met en relation avec les ETA pour le passage de l’outil adapté ». Le producteur n’a rien à débourser dans ce cas, sauf « s’il souhaite lui-même passer les outils sur des plus grandes surfaces. Dans ce cas, nous nous engageons à verser une aide à hauteur de 50 % », explique Claire Amil. [caption id= »attachment_26364″ align= »aligncenter » width= »680″] Morgane Mingant,…
Un désherbage mécanique du maïs avec filet de sécurité