L’ETA Thorel de Caden (56) possède entre autres deux chariots télescopiques depuis de nombreuses années. Le soin apporté aux machines augmente leur longévité.
Dans la cours de l’entreprise Thorel, spécialisée dans le négoce de copeaux de bois, les travaux publics et les travaux agricoles, 2 chariots télescopiques attendent sagement leur chauffeur. Datant respectivement de 2005 et de 2006, les 2 modèles, des MLT 634 120 LSU Turbo de chez Manitou semblent tout simplement sortir de l’usine d’où ils sont sortis. Pour Yvonnick Thorel, un des associés de l’entreprise, le fait de bien faire vieillir son parc de matériel est une évidence. Après près de 22 ans passés au volant d’engins de manutention, le Morbihannais bichonne son matériel pour le faire durer le plus longtemps possible.
Graissage obligatoire
Si Yvonnick Thorel réalise les différents chargements de copeaux de bois et de volaille, c’est son frère Éric qui accomplit les tâches d’entretien du matériel. « Je réalise une vidange moteur toutes les 250 heures, celle de la boîte et des circuits hydrauliques toutes les 800 heures. Le filtre à air est remplacé toutes les 1 000 heures », explique-t-il. Pour ne rien laisser au hasard, il colle à l’aide d’une titreuse la période à laquelle il a effectué ces différentes opérations, afin que chacun sache quand la date du prochain entretien devra avoir lieu. À la saison des épandages de fumiers, le chariot télescopique est nettoyé et graissé tous les jours.
[caption id= »attachment_27280″ align= »aligncenter » width= »680″] Yvonnick Thorel et Olivier Guichaoua travaillent en entière confiance. Une des clés en cas de défaillance mécanique.[/caption]
« Cela nous prend environ une demi heure chaque jour ». Si un des Manitou sert à différentes tâches de chargement, que ce soit en copeaux ou au printemps pour le fumier, le second est réservé aux chargements des volailles, ainsi qu’au curage des bâtiments avicoles. « Chacun dispose de 2 jeux de pneus ». Afin de garantir une sécurité sanitaire supplémentaire, le télescopique utilisé en volaille est chaussé de pneus plus lisses, afin « de ne pas propager les microbes ou des déjections qui peuvent se loger dans les crampons ».
La panne est lourde de conséquences
Ces attentions de tous les jours, les associés les apprécient aux moments des pics d’activité. Jamais à l’abri de panne, Yvonnick et Éric essaient avec succès d’écarter au maximum les mésaventures non prévues. « En chargement de volailles, nous n’avons pas le droit à l’arrêt de l’activité : en cas de retard, c’est le camion qui arrive plus tard à l’abattoir, toute la chaîne est alors impactée. C’est pourquoi nous entretenons une véritable relation de confiance avec la concession, qui sait se mettre à notre service en cas de coup dur ».
De son côté, les mécaniciens de chez Axxel Manutention apprécient d’intervenir sur des engins propres, « la détection des fuites et la maintenance sont plus aisées ». Objectif confort Avec du matériel qui commence un peu à dater, les dernières innovations mises au point par les constructeurs ne sont pas disponibles sur les deux télescopiques rouges. Les associés réfléchissent alors à investir dans du matériel neuf qui durera encore une fois plusieurs années. « Je gagnerai en confort. En volaille, je charge quelque 80 containers, ce qui amène à entrer et sortir 160 fois du bâtiment… ». Vigilant sur les consommations d’énergie, l’entrepreneur pourrait également diminuer la part carburant de l’entreprise.