Du 1er au 8 mai, le GDS propose une action inédite de mobilisation nationale contre le Varroa destructor, souhaitant sensibiliser les apiculteurs amateurs à l’intérêt du comptage de ce ravageur.
Avec ses 10 ruches, Bertrand Colleu est un amateur, comme 85 à 90 % des apiculteurs. Mais très impliqué au niveau du Groupement de défense sanitaire bovin et apicole, il est sensible aux règles sanitaires à suivre pour le maintien de ses colonies. « Détenir une ruche est une responsabilité », insiste-t-il. Il participera donc à la campagne collective de comptage des Varroa destructor, avant le 8 mai, même si d’habitude, il le réalise en fin d’été.
Le comptage pour un traitement efficace
Le comptage annuel qu’il réalise lui permet d’optimiser l’usage des médicaments en ne les utilisant que lorsque cela est nécessaire. Ce qui passe par un suivi rigoureux du taux d’infestation des colonies. « Habituellement, je réalise cette surveillance en août/septembre, lorsque je récolte le miel », décrit l’éleveur. Un tiroir sous la ruche permet de vérifier l’intensité de l’infestation dans la ruche. Si présence du parasite, la ruche est traitée avec des lanières acaricides, placées entre les cadres. Un 2e comptage permet également de vérifier l’efficacité du traitement. En cas de forte infestation, « la ruche va nécessiter plus de soins avant l’hiver, pour ne pas que la colonie s’affaiblisse durant l’hiver ».
[caption id= »attachment_26813″ align= »aligncenter » width= »680″] À l’EARL Colleu, à Cesson-Sévigné (35), Bertrand Colleu a diversifié des productions avec la vente de miel issu de ses 10 ruches, l’élevage de génisses et la production de spiruline.[/caption]
Une méthode de lutte collective
Cette année, le comptage national devant être fait début mai, l’apiculteur va donc tester une des 3 méthodes proposées pour compter les Varroa. « On ne parviendra jamais à l’éradiquer, il faut apprendre à vivre avec cet acarien. Néanmoins, on ne doit pas baisser la garde, tout comme pour le frelon asiatique. » Pour cela, la méthode de lutte doit être collective, d’où cette nouvelle action de sensibilisation nationale qui se déroule jusqu’au 8 mai.
Des colonies affaiblies
En savoir plus : Technique, durée du comptage, et saisie des résultats sur www.sante-animale.com/apiculture/
Godin
Je tiens à faire une information sur cet article, une très grave erreur écrite pourrait faire amalgame auprès des lecteurs, pour les apiculteurs qui traitent chimiquement leurs ruches, heureusement que le traitement ne se fait pas avec un insecticide qui tuerait les abeilles mais avec un acaricide qui tue le varroa. Il existe aussi des traitements non chimique ou des pratiques alternative afin d’avoir un Miel propre et labellisé bio.
cedric
Bonjour,
Etant novice amateur et en recherche d un rapprochement a la nature, vous avez réveillé ma curiosité.
J aimerai en savoir plus sur ces traitements non chimique, svp.
Cordialement.