Génotypage, semences sexées, transplantations embryonnaires sont à l’origine du bon niveau génétique des 60 laitières de l’EARL Ogé, à Sérent (56). Les jeunes laitières se vendent bien. Les époux Ogé sont convaincus des bienfaits de l’investissement en génétique. Toutes les génisses, normandes et Prim’Holstein, sont génotypées pour bonifier les accouplements et la sélection du cheptel (contrat Evolution). « Avec du recul, on s’aperçoit que les index génétiques sont bien corrélés aux résultats de production et à la morphologie », assurent-ils, bilan génétique en main. Les génisses et les meilleures laitières sont inséminées avec de la semence sexée. « Nous réalisons une première insémination en sexée et les suivantes éventuelles en semence conventionnelle ». [caption id= »attachment_26752″ align= »aligncenter » width= »579″] Jean-Yves et Stéphanie Ogé[/caption] Actuellement, 20 % des vaches et 50 % des génisses sont issues de semences sexées. En contre-partie, 10 % des inséminations sont réalisées avec de la semence de taureaux à viande. Une quinzaine d’animaux normands, à plus de 140 d’ISU, font partie du noyau génétique du schéma de sélection. Un jeune mâle est actuellement en station. « Nous vendons surtout des jeunes vaches en lait, car nous élevons toutes les femelles. L’an dernier nous avons même vendu des animaux à plus de 140 d’Isu ». Un plus dans la période actuelle ; sur la dernière année, l’EBE a progressé malgré la conjoncture laitière. Objectif Normande Le troupeau compte une soixantaine de vaches, à 75 % normandes. « L’objectif est d’atteindre 100 %, car l’augmentation de la surface (69 hectares actuellement) nous permet de produire au maximum à l’herbe. La Normande valorise bien les fourrages grossiers et a de bonnes aptitudes de reproduction ». De fait, le silo de maïs est fermé de la fin mars au début juillet en année normale. Les paddocks sont gérés au fil avant. Les vaches produisent, en moyenne 7 600 litres par lactation. « Nous…
De la génétique pour la vente, à l’EARL Ogé