La MSA d’Armorique, acteur majeur de la prévention sur le territoire

Les responsables de la MSA viennent en aide aux personnes en souffrance, ou en situation d’épuisement physique, grâce à une présence forte des délégués sur le terrain. - Illustration La MSA d’Armorique, acteur majeur de la prévention sur le territoire
Les responsables de la MSA viennent en aide aux personnes en souffrance, ou en situation d’épuisement physique, grâce à une présence forte des délégués sur le terrain.
L’assemblée générale de la MSA d’Armorique s’est tenue ce mardi à Carhaix-Plouguer (29), avec pour thématique la place des délégués élus.

Ils sont 811 délégués répartis sur tout le territoire d’action de la MSA d’Armorique, œuvrant chaque jour sur la prévention, le bien vivre. En étant à l’écoute de la population rurale, ces délégués font remonter les informations importantes afin que chacun puisse avoir accès à un service de qualité. « Le maître-mot reste la prévention, que ce soit sur la santé, avec différentes thématiques, comme l’alimentation, ou l’activité physique adaptée pour les personnes âgées. Le vieillissement a des conséquences que l’on peut retarder », confie Jean Le Quémener, directeur adjoint.

Les différentes conférences et animations drainent un public important, signe d’un choix judicieux de sujets pour les habitants ruraux. « Sur Carhaix, nous avons établi une charte de solidarité avec nos aînés, avec une création de jardin, pour garder un lien à la terre ». Garder une activité, une façon de ne pas rester isolé.

Le réseau sentinelle est à l’écoute

Face à une conjoncture catastrophique dans certaines filières agricoles, la MSA a su orienter depuis longtemps ses actions. En témoigne le réseau sentinelle qui, avec 64 élus sur les 2 départements, repère les signes de mal-être afin d’orienter les personnes vers le bon chemin. « Plutôt que d’évoquer un sujet très dur comme le suicide, nous préférons aborder le bien-être de la personne. Être heureux, cela se cultive ».

Pascal Cormery, président national, rappelle que « 40 % des chefs d’exploitation ont une rémunération inférieure à 350 €/mois, d’où l’importance d’être présent. La Bretagne garde toutefois une dynamique dans ces entreprises, ce qui n’est pas forcément le cas dans certaines régions comme dans l’Aisne où le sentiment d’abandon est plus fort ». L’intérêt de l’humain reste une valeur forte des Bretons. 


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