La pailleuse en Cuma fait des heureux

Les aviculteurs ont opté pour une pailleuse surbaissée à table d’épandage, équipée d’un timon articulé pour faciliter les manœuvres en bâtiment. - Illustration La pailleuse en Cuma fait des heureux
Les aviculteurs ont opté pour une pailleuse surbaissée à table d’épandage, équipée d’un timon articulé pour faciliter les manœuvres en bâtiment.

Pour gagner du temps et limiter la pénibilité du paillage, des aviculteurs ont investi en commun dans une pailleuse. Les premiers utilisateurs ont apprécié l’expérience. Une Cuma de paillage rassemblant exclusivement des aviculteurs est une expérience rare. En Ille-et-Vilaine, plus d’une quinzaine de producteurs viennent de se lancer. Leur machine a été livrée il y a deux mois. « Nous sommes sur la zone du label poulet de Janzé. La filière s’est développée ces dernières années avec la construction de nouveaux poulaillers », rappelle Serge Oury, installé à Corps-Nuds et responsable du planning pour cet équipement. « Chacun d’entre nous avait son système de paillage, plus ou moins pratique. Et tous faisons face au problème de main-d’œuvre disponible sur l’exploitation », poursuit celui qui conduit seul un troupeau de 65 vaches (traites au robot depuis le départ de sa mère associée à la retraite) et deux poulaillers de 400 m2. « Notre Cuma se cantonne normalement à Corps-Nuds et Brie. Pour cette initiative spécifique à la volaille, nous avons ouvert le projet à d’autres communes voisines. Rapidement, nous avons trouvé des aviculteurs intéressés, très motivés même. » Le groupe a choisi une machine Altec capable de recevoir aussi bien de la balle ronde que du big baller. « La plupart des adhérents utilisent des big de 120 x 90 cm de paille broyée. L’un d’eux va faire un test avec du copeau de bois. » Centrale hydraulique indépendante Cette pailleuse est surbaissée pour pouvoir se glisser dans les plus vieux poulaillers. « Il faut qu’elle passe partout sous les chaînes d’aliment. Là, le point haut est à 2,1 m ».   Elle est également équipée d’une centrale hydraulique indépendante. Pour Serge Oury, c’était une sécurité : « Ce sont souvent les tracteurs les plus anciens qui sont dédiés au paillage….

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