Bon, bon, arrêtez. On a compris. On le sait, à force de nous bassiner, que c’est de l’agriculture intensive que « vient tout le mal. » C’est qu’ils finiront par nous culpabiliser ! Certains, plus « gentils, veulent nous prendre par la main et nous expliquer comment faire autrement. C’est vrai ça, c’est pourtant simple. Il ne faut pas se montrer borné. Il suffit de trouver un système «alternatif » au mode d’exploitation traditionnel intensif.
Et ces « chercheurs » de nous expliquer qu’il faut tout simplement limiter l’utilisation des «intrants». Ça pose peut-être un petit problème pour gagner sa croûte, allez-vous dire. Mauvais esprits que vous êtes. Lesdits chercheurs vous répondront, avec beaucoup de patience, que c’est uniquement un problème « d’acquisition de connaissances, et de faisabilité des programmes ! » Comment ? Vous ne suivez toujours pas ?
Pourtant pour vous aider, ils font en ce moment « un effort considérable de recherche-développement, insuffisamment subventionné par l’État », ajoutent-il. Ainsi « des voies ont donc été explorées. » De l’agriculture biologique, pas très payante, on en arrive à l’agrobiologie « plus prometteuse ! » Parce que les « intrants chimiques sont très réduits et n’interviennent qu’en compléments. » Et il paraît que des expériences permettent de conclure à « leur faisabilité » (si, si), et que c’est donc une alternative intéressante aux pratiques intensives…
…À condition toutefois d’être « confortée par une politique adaptée ! » Dans un tel cas, cela pourrait même se révéler « viable ». Tu parles ! Compte là-dessus ! « Conforté », tu ne le seras jamais que par de bonnes paroles… Je vois d’ici Marie dire à Youenn : « Non mais, t’as pas fini de rêver ! Et comment tu la trouverais la faisabilité de ma soupe… si je n’y mettais pas d’intrants ! »
Le Glazig