Jean-François Vallée pratique les TCS et le semis direct depuis une dizaine d’années. L’arrivée d’un nouveau semoir va lui permettre de poursuivre ses expérimentations. Baisse du potentiel des sols tous les ans, coût de désherbage de plus en plus élevé et des parcelles plus sales… ont mis fin à la pratique du « TCS intensif » que Jean-François Vallée pratiquait sur son exploitation de 80 ha à Saint-Marc-sur-Couesnon. Avec un sol sableux à fleur de roche mère, une réserve utile très faible, il avait arrêté le labour dès son installation en 2001 et réalisait beaucoup de faux semis. « Mais à chaque fois, on brûlait de la matière organique et la vie biologique du sol. » Remise en question des pratiques La matière organique : cette notion est revenue au centre de ses préoccupations agronomiques, impliquant la révision de ses pratiques culturales. « La découverte du forum Agricool sur Internet a été une révélation et une source d’inspiration », avoue-t-il. C’est alors qu’il a démarré le semis direct sous couvert, avec un semoir Unidrill disponible à la Cuma de Saint-Brice-en-Coglès. Depuis, il perfectionne ses pratiques et se forme régulièrement sur cette pratique et participe aussi aux sessions du groupe Geda Sol Vivant 35, agréé GIEE par le ministère de l’Agriculture. Ainsi, depuis 10 ans, sur les terres du Gaec Vallée Martel, des couverts végétaux à base de légumineuses sont systématiques sur toutes les intercultures. Exception faite du colza qui, lui, est implanté avec des plantes compagnes. [caption id= »attachment_27082″ align= »aligncenter » width= »680″] Henri-Jean Dolaine et Jean-François Vallée, 2 des 9 agriculteurs engagés dans la création en 2016 de la Cuma Défi Sol, devant le 1er achat de la structure : un semoir multigraines à disques inclinés Weaving.[/caption] Prévenir plutôt que guérir L’objectif, outre les atouts agronomiques sur la structure du sol, moins de lessivage…
Le semis direct, un apprentissage permanent