L’appui aux agriculteurs en difficulté, les retraites, la mutualisation avec la MSA d’Armorique sont des enjeux forts pour la MSA Portes de Bretagne, en assemblée générale, le 20 juin à Guer-Coëtquidan. « L’année 2016 a été marquée par le contexte de crise profonde subie par le monde agricole. Outre la gestion des mesures financières débloquées par les pouvoirs publics, la MSA poursuit en 2017 son accompagnement social individuel et collectif. Cette année, les plages d’accueil sur rendez-vous ont été augmentées pour répondre aux attentes des assurés. Par ailleurs, afin de rendre les services en ligne plus accessibles, des espaces d’accueil numériques vont être aménagés à Bruz et à Vannes, puis dans les 11 agences en 2018 », ont souligné les responsables de la MSA Portes de Bretagne réunis autour du président, Didier Le Pimpec. « Mais les aides ne remplaceront jamais un redressement de la problématique économique et des prix », déclare Pascal Cormery, président de la Caisse centrale de MSA. « Sans compter que ces années sans revenu ou avec des revenus faibles auront des conséquences sur nos retraites. Le nouveau gouvernement souhaite s’attaquer à ce dossier, mettant en avant qu’1 € cotisé ouvre les mêmes droits pour tous. Ce qui aura des conséquences sur la retraite des non-salariés. » [caption id= »attachment_27645″ align= »aligncenter » width= »680″] Pascal Cormery, président de la Caisse centrale de MSA (à gauche), et Didier Le Pimpec, président de la MSA Portes de Bretagne.[/caption] Défendre les « 25 meilleures années » C’est un gros chantier en perspective pour la MSA qui entend « défendre les « 25 meilleures années » pouvant apporter 200 à 300 €/mois de retraite en plus. Mais quels financements aurons-nous si nous ne cotisons pas davantage ? Avec nos centres de gestion, nous devons aussi faire chaque année un bilan social… » S’agissant de la prime pour la reconversion professionnelle, la MSA la juge insuffisante à 3…
Des enjeux forts à venir pour la MSA