Après le groupe Panzani il y a quelques semaines, l’association L214 poursuit son offensive à l’encontre des industriels de l’agroalimentaire en publiant le 29 juin une vidéo dénonçant les conditions d’élevage chez un producteur de porcs présenté comme un «partenaire Hénaff». La vidéo met en évidence des animaux blessés, des porcelets abattus dans l’élevage et dénonce les entraves au déplacement des truies en maternité. «Les services vétérinaires devraient rapidement diligenter un contrôle de ces élevages afin de vérifier le respect de la règlementation», a réagi l’interprofession porcine dans un communiqué le jour même. L’Inaporc apporte son soutien à l’entreprise Hénaff, «familiale, séculaire, sérieuse».
Les Organisations de Producteurs soutiennent HÉNAFF
Dans un communiqué faisant suite à l’évenement, les Organisations de Producteurs de porcs fédérés à l’UGPVB « apportent tout leur soutien et réaffirment leur confiance à l’égard de la Maison Hénaff et de ses équipes, un emblème de l’agroalimentaire, dont la qualité des produits fait la fierté de la Bretagne. L’UGPVB condamne les méthodes de manipulation de l’opinion publique employées par L214 qui reposent sur l’exploitation de l’émotion que crée le traitement d’image et la mise en scène. Les éleveuses et éleveurs sont choqués par ces méthodes de propagande : au-delà de l’attaque à l’égard d’une entreprise de renom, elles visent à les salir et à atteindre leur fierté. Quotidiennement, les éleveurs mettent en œuvre tous les traitements nécessaires pour soulager l’animal en cas d’accident ou de pathologie avec des protocoles rigoureux et des démarches de qualité reconnues.
Au-delà, l’UGPVB dénonce l’objet même de l’association L214 : détruire l’agroalimentaire, ses emplois, des femmes et des hommes qui, ancrés au pays, travaillent au quotidien pour la prospérité de la région, pour la promotion d’un élevage durable, pour l’harmonie du territoire.
Enfin, l’UGPVB en appelle au Premier Ministre pour qu’il légifère. Il faut mettre fin, dans le respect de la liberté d’expression, à ces pratiques systématiques de violation de la propriété privée et de manipulation de l’opinion publique par l’émotion, sur des sujets dont l’importance mérite une approche objective dont est garant notamment le monde vétérinaire. »