Législatives : les candidats à l’écoute des agriculteurs

De toutes tendances politiques, les candidats aux législatives ont écouté les revendications des responsables des JA et de la FDSEA, la semaine dernière, sur l'exploitation avicole de Germain Evo, à Grand-Champ. - Illustration Législatives : les candidats à l’écoute des agriculteurs
De toutes tendances politiques, les candidats aux législatives ont écouté les revendications des responsables des JA et de la FDSEA, la semaine dernière, sur l'exploitation avicole de Germain Evo, à Grand-Champ.
Future Pac, loi de Modernisation de l’économie, TVA sociale mais aussi communication envers les scolaires…Les candidats aux législatives ont eu droit à un tour d’horizon des revendications des JA et de la FDSEA. 

Après avoir rappelé l’importance de l’agriculture dans l’économie locale, Thomas Stephan et Frank Guéhénnec, respectivement présidents des JA 56 et de la FDSEA, ont demandé aux candidats de défendre, avec conviction, les intérêts des agriculteurs. « Vous devez être des VRP de l’agriculture ». Les syndicats demandent une remise à plat de la loi de Modernisation de l’économie (LME), jugée trop favorable à la grande distribution « qui privilégie uniquement le pouvoir d’achat des consommateurs ». Ils demandent une politique foncière favorable aux jeunes agriculteurs.

« Un véritable schéma des structures ». Ils veulent redonner de la compétitivité au secteur agricole et alimentaire en instaurant une TVA sociale afin de supprimer les cotisations famille et maladie. « Une mesure qui permet de taxer les produits importés et d’exonérer nos exportations de charges sociales ».

La future Pac doit, pour les syndicalistes, protéger les agriculteurs en mettant en place des outils de gestion des risques et d’épargne de précaution de manière à sécuriser les revenus, face à la volatilité des prix. Ils demandent également aux candidats de soutenir un plan d’investissement dans les exploitations de 6 milliards d’euros sur les 5 prochaines années.

Du respect !

Les syndicats interpellent les futurs élus locaux sur la nécessité de promouvoir le « manger français ». Mais aussi de les aider à pousser les portes des écoles. « Nous avons les outils pour expliquer aux élèves le côté scientifique de nos métiers, la biodiversité ou l’en- vironnement. Nous n’arrivons pas à franchir les portes ». Ils demandent également de faire preuve de discernement.

« Ceux qui nous reprochent de ne pas développer l’autonomie en protéines sur nos fermes sont ceux qui s’opposent aux agrocarburants produits en France. Mais sans huile de colza, il n’y a pas non plus de tourteaux. Au final, on importera encore plus de soja OGM ». Ils insistent également sur la nécessité de défendre les agriculteurs, constamment attaqués par des associations en tous genres. « Nous demandons du respect, parce qu’on le mérite ! ». 


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