Les usines d’aliment se modernisent

Thierry Le Sausse directeur industriel ; Hugues Mongé, directeur de Sanders Bretagne et Bernard Mahé, directeur général nutrition animale du groupe avril devant l’usine d’aliment de Saint-Gérand (56) - Illustration Les usines d’aliment se modernisent
Thierry Le Sausse directeur industriel ; Hugues Mongé, directeur de Sanders Bretagne et Bernard Mahé, directeur général nutrition animale du groupe avril devant l’usine d’aliment de Saint-Gérand (56)
La filière alimentation animale croit en l’élevage en Bretagne, à l’image de Sanders qui vient d’investir dans ses outils.

« Avec ces investissements, nous prouvons que nous croyons en l’avenir des filières animales françaises. Nous poursuivons notre stratégie de développement afin d’accompagner les éleveurs mais aussi pour répondre aux besoins des filières partenaires », déclare Hugues Mongé, directeur de Sanders Bretagne, lors de la porte ouverte du site de Saint-Gérand (56) le 9 juin.

Un broyeur à disques moins énergivore

Sur les 3 dernières années, le groupe a investi 8 millions d’euros dans ses 4 usines de fabrication d’aliment situées à Montauban-de-Bretagne (35), Saint- Thégonnec (29), Guingamp (22) et Saint-Gérand (56). Dans une usine de fabrication d’aliment, le poste broyage est le plus énergivore. Par conséquent, dans trois usines, le système de broyage a été revu. « Nous les avons équipées d’un broyeur à disques Mostra permettant d’améliorer la qualité des farines et de gagner en consommation d’énergie », explique Hugues Mongé.

[caption id= »attachment_27567″ align= »aligncenter » width= »680″]Thierry Le Sausse directeur industriel ; Hugues Mongé, directeur de Sanders Bretagne et Bernard Mahé, directeur général nutrition animale du groupe avril devant l’usine d’aliment de Saint-Gérand (56) Thierry Le Sausse directeur industriel ; Hugues Mongé, directeur de Sanders Bretagne et Bernard Mahé, directeur général nutrition animale du groupe avril devant l’usine d’aliment de Saint-Gérand (56)[/caption]

L’usine de Saint-Gérand (56) qui produisait 330 000 tonnes d’aliment il y a 5 ans augmente sa capacité de production à hauteur de 500 000 tonnes par an. L’investissement de 5 millions d’euros comprend l’installation de 6 nouvelles cellules de dosage permettant de diversifier les matières première. L’addition de vitamines et minéraux est gérée automatiquement à partir de 30 micro-cellules. Le circuit de réception a été entièrement refait à neuf pour sécuriser le contrôle qualité.

Des aliments traités thermiquement

« À Montauban-de-Bretagne, nous avons installé une ligne de fabrication de dernière génération incluant un système de traitement thermique des aliments, une presse entièrement automatisée à gros débit (30 tonnes/heure) ainsi qu’un nouveau système de refroidissement », décrit Thierry Le Sausse, directeur industriel. Enfin, l’usine de Saint-Thégonnec (29) augmente sa capacité de stockage de produits finis avec une nouvelle station de chargement composée de 28 cellules d’aliments vrac qui permettent d’augmenter la capacité de chargement de 30 %.


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