Les immatriculations de tracteurs standards neufs enregistrent une forte baisse de 27% sur les cinq premiers mois de 2017 par rapport à l’année dernière. « Le contexte est compliqué, mais il y a de fortes disparités selon les territoires», détaille Pierre Prim, président du Sedima (distributeurs de machines agricoles), lors d’une conférence de presse à Paris, le 23 juin. Une interprétation possible est que dans les grands bassins de production, où les agriculteurs traversent une crise majeure, les immatriculations sont particulièrement en berne. Ainsi, en Ile-de-France, la baisse est de 58%. Le marché serait alors plutôt porté par des filières à forte valeur ajoutée de type AOP (Comté, Roquefort, etc).
Machinisme : -27% d’immatriculations de tracteurs neufs pour ce début d’année