La buse reste l’élément essentiel pour réussir la pulvérisation quels que soient le type de pulvérisateur utilisé et le traitement réalisé. Si les options sur les pulvérisateurs apportent de plus en plus de possibilités, la buse reste l’organe de base permettant la répartition de l’herbicide dans la parcelle. Du choix des buses dépendra directement la taille des gouttelettes. Pour un même volume de pulvérisation, plus les gouttes sont fines, plus elles sont nombreuses, plus la surface couverte est importante et plus la rétention est élevée. Un point d’autant plus important pour l’application de produits de contact. En revanche, les fines gouttelettes sont aussi plus sensibles aux conditions climatiques : dérive, évaporation, altération.. La dérive s’explique par deux grands facteurs : les conditions météorologiques (vent) et les techniques d’application (hauteur de la rampe, pression d’utilisation et choix de buses…). Avec une pression identique de 3 bars, les buses de même couleur ont toutes le même débit. En faisant varier la pression, on modifie la taille des gouttes, mais chaque buse a un calibre précis qui ne permet pas une grande variabilité de pression, si on veut conserver une pulvérisation de qualité. Buses antidérive Le moyen le plus efficace pour réduire la dérive est d’opter pour des buses anti-dérive à aspiration d’air qui sont capables de pulvériser des plus grosses gouttes, à une pression comprise entre 2 et 3 bars. Les buses anti-dérive (liste de buses agréées publiée régulièrement par le ministère de l’Agriculture) doivent réduire par 3 la dérive par rapport à une buse classique. L’intérêt majeur de ces buses est la réduction de la dérive, important pour prévenir les risques de transfert de produits hors de la parcelle, vers les cours d’eau ou dans l’air. Ces buses montées sur la rampe du pulvérisateur permettent aussi de réduire la zone non…
Pulvérisation : la buse c’est la base