Réussir le désherbage de la betterave, plante dicotylédone, n’est pas simple. Combiner chimique et binage est une pratique gagnante sur l’EARL Kan An Avel, utilisée depuis toujours. Depuis de nombreuses années, Mikaël Cariou introduit des betteraves dans le menu de ses vaches laitières. Pour maîtriser les adventices sur les 2 à 3 ha consacrés chaque année à cette culture, il combine désherbage chimique et mécanique. « Les molécules disponibles sur betteraves ne sont pas toujours efficaces. Cette année par exemple, les adventices sont plus robustes car elles ont poussé lentement. Un binage plus précoce va me permettre de rattraper le salissement », souligne l’agriculteur. Des inter-rangs de 45 cm Sur l’exploitation, les rotations sur les parcelles un peu plus éloignées sont composées d’herbe – maïs – betterave – céréales (blé ou orge de printemps selon la date de récolte des betteraves). « Avant betterave, j’apporte du fumier de bovins en février, je laboure puis passe le rouleau début mars, puis un lit de semence très fin est réalisé juste avant semis, à la herse rotative. Cela permet de faciliter l’arrachage. » Le semis est fait lors de la première quinzaine d’avril, suffisamment tôt pour que les plantules s’enracinent et germent avant les pluies d’orage. « Les betteraves ne craignent pas le gel, mais plutôt la croûte de battance. » Intervention rapide sur les mauvaises herbes « Je sème 110 000 graines/ha, à 2 cm de profondeur, avec un inter-rang de 45 cm et une distance de 22 cm entre deux plants sur le rang. » Dès que les cotylédons de la betterave sont sortis, l’agriculteur ne tarde pas à réaliser un premier traitement phytosanitaire (1,2 L/ha de Betanal Novation + 1 kg/ha de Goltix, en mélange avec de l’huile). Avec la betterave, mieux vaut maîtriser l’enherbement le plus rapidement possible. [caption id= »attachment_27761″ align= »aligncenter » width= »680″] Aucun phyto sur les…
Traitements et binage, complémentaires sur betterave