L’enquête avicole 2016 révèle une marge brute annuelle moyenne qui progresse dans la majorité des productions. Mais derrière cette moyenne se cache de grandes disparités entre éleveurs, des problématiques de vides sanitaires longs chez certains et des dindes stockées sur pattes. Les résultats de l’enquête avicole réalisée sur les lots de volailles élevées entre le 1er janvier et le 31 décembre 2016 viennent de tomber. « Cette année, 413 aviculteurs de 13 départements avec un total de 814 384 m2 de surface de poulaillers ont participé à l’enquête des Chambres d’agriculture du Grand Ouest », déclare Élodie Dezat, ingénieure avicole à la Chambre d’agriculture de Bretagne et responsable de l’enquête avicole. Au moment de la publication de ces résultats, la France n’a toujours pas retrouvé son statut indem-ne d’Influenza aviaire. « Nous avons vécu le 2e hiver avec une épizootie sur notre territoire. Il est aujourd’hui nécessaire que tous les acteurs des filières avicoles améliorent les pratiques pour éviter un 3e hiver, qui mettrait encore plus à mal nos productions qui souffrent depuis fin 2015 », analyse Nathalie Langereau, avicultrice et membre de la FRSEA des Pays de la Loire. 80 000 m² vides au nord de la RN12 « Les résultats de cette enquête sont corrects, la marge brute annuelle progresse dans la majorité des productions. Les performances techniques se maintiennent à un bon niveau et les rotations restent élevées. Les charges ont tendance à diminuer grâce à la baisse des dépenses de chauffage », résume Élodie Dezat. Mais derrière les moyennes se cachent de grandes disparités. [caption id= »attachment_27674″ align= »aligncenter » width= »680″] Bernard Godet, CRA Pays de la Loire ; Nathalie Langereau, FRSEA Pays de la loire ; Christophe Labour, FRSEA Pays de la Loire ; Didier Goubil, CRA Bretagne.[/caption] « Si la moyenne est bonne, on n’est pas bien…
Une année contrastée en volaille