Encourager une agriculture économique et sociale

Le 21 juillet, Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture, en visite dans une exploitation de Meurthe-et-Moselle, a rappelé l’enjeu social des États généraux de l’alimentation. - Illustration Encourager une agriculture économique et sociale
Le 21 juillet, Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture, en visite dans une exploitation de Meurthe-et-Moselle, a rappelé l’enjeu social des États généraux de l’alimentation.

Le ministre de l’Agriculture l’a rappelé aux sénateurs : le dossier agricole ne peut pas faire l’impasse sur les questions sociales. L’avenir des territoires ruraux en dépend. Auditionné par la commission des affaires économiques du Sénat le 19 juillet, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, a insisté sur le volet social au sens large (partage de la valeur, revenu, emplois, installation). « La succession des crises fragilise l’attractivité française. L’enjeu social doit être au cœur de nos préoccupations », a déclaré Stéphane Travert, la veille de l’ouverture des États généraux de l’alimentation (EGA). Partage de la valeur ajoutée De fait, derrière la plupart des sujets qu’il a traités, se profilaient les questions de partage de la valeur ajoutée, de niveau de revenu et de retraite, d’emploi, d’installation des jeunes agriculteurs, d’attractivité des métiers, et en fin de compte d’attractivité des produits français sur les marchés extérieurs. Et le ministre de commencer par le lait : « Je souhaite que nous ayons un volet social qui soit fort ». Ainsi, à propos des EGA, est revenue cette question obsédante : « Comment mieux répartir cette valeur ajoutée ? ». Les producteurs et les consommateurs ont des intérêts communs « et parfois l’ignorent ». Je souhaite que nous ayons un volet social qui soit fort. Il a déclaré qu’à titre personnel il est « pour une révision de la LME », mais que le curseur de l’adaptation de la LME sera fixé par les EGA. En tout cas, « le rôle des OP (organisations de producteurs) sera renforcé ». Le ministre a insisté sur les difficultés des éleveurs laitiers. « Quand on a une paye de lait à 280 €/1 000 L, et que le coût de revient est au-delà de 350, comment fait-on ? Peut-on encore accepter cela dans notre pays ? C’est pourquoi je…

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