La génétique en maïs apporte une meilleure résistance à la sécheresse

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Les mécanismes de tolérance à la sécheresse sont complexes et les gènes impliqués sont nombreux ; leur connaissance de plus en plus affinée permet d’espérer l’arrivée prochaine de variétés qui supportent de mieux en mieux les épisodes de sécheresse. Comme la plupart des plantes, le maïs peut limiter naturellement sa transpiration. Quand l’eau se fait rare, les stomates se referment pour limiter l’évaporation. Le maïs peut aussi redémarrer sa croissance après un épisode de manque d’eau assez prolongé.

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Pour prévenir du manque d’eau, Thibaud Deschamps, ingénieur Arvalis, rappelle que la saison en cours « se prépare dès la récolte du précédent en préservant au mieux la structure du sol et en adaptant les pratiques culturales ». Et de poursuivre : « Un sol tassé réduit les capacités de rétention de l’eau et est préjudiciable à l’enracinement des plantes en profondeur. Il faut également éviter les situations favorisant le ruissellement en surface ». Les semis précoces participent aussi à l’adaptation au risque de restriction d’accès à la ressource en eau intervenant souvent en fin de cycle.


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