Davantage de céréales bio sont nécessaires, y compris dans l’Ouest, pour répondre au marché. Les besoins de l’aval doivent être remontés aux agriculteurs qui doivent sécuriser leurs débouchés. Alors que le marché bio français a progressé de 20 % entre 2015 et 2016, les grandes cultures suivent la même tendance avec 357 000 ha en bio fin 2016 (dans 13 000 fermes), dont 140 000 ha en conversion. Et 65 000 ha supplémentaires s’ajoutent en 2017. Mais comme les moulins et fabricants d’aliments augmentent leur consommation, des importations sont réalisées (75 000 t de céréales en 2016). La filière s’est donné l’objectif d’être autosuffisante sur le blé meunier en France en 2018. Forte demande en Bretagne En Bretagne, les conversions de surfaces en grandes cultures sont moins importantes du fait du nombre de conversions laitières (180 en 2016). « Cela implique souvent davantage d’autonomie alimentaire pour le troupeau », explique Goulven Oillic d’Initiative Bio Bretagne (IBB). Toutefois, 300 opérateurs / transformateurs de céréales sont situés en Bretagne et environ 40 % des aliments pour bétail bio y sont produits. « La demande bretonne est forte, mais les outils de stockage sont insuffisants. » Lors de la journée interprofessionnelle dédiée aux céréales bio, le 29 juin en Ille-et-Vilaine, le projet collectif en Bretagne et Pays de la Loire (Inter Bio, réseau Cab-Frab, Coop de France Ouest, Chambre d’Agriculture) a été retracé. Les acteurs rappellent l’importance pour les agriculteurs de « contacter un metteur en marché pour valoriser au mieux leur production, de contractualiser pour sécuriser leurs débouchés. Les producteurs devront par ailleurs être informés sur les besoins des opérateurs en cultures de vente pour 2017 et 2018. » Approvisionnements locaux demandés Des opérateurs ont exprimé leurs besoins dans les années à venir. Pour Céréco, fabricant de céréales bio pour la consommation…
Pas assez de céréales bio