L’achat de 25 hectares supplémentaires permet à Gwenaël Le Palud, à Grand-Champ (56), d’approcher l’autonomie en céréales de son élevage de 160 truies naisseur engraisseur.
Le système de distribution d’aliment a été revu, suite à l’achat, en parallèle, d’un silo tour. Avant l’installation du silo, le blé et l’orge constituaient la base de l’alimentation des porcs en croissance et des truies. La quinzaine d’hectares de maïs n’était pas valorisée sur la ferme mais vendue. L’opportunité d’acheter ce foncier à proximité du siège a donné un nouvel élan à l’exploitation. «Avec 80 hectares consacrés aux porcs (35 pour les vaches limousines), je peux désormais être proche de l’autonomie en céréales. J’ai donc acheté un silo tour pour stocker le maïs produit sur la ferme », explique l’éleveur.
En post-sevrage et en maternité, la distribution se fait toujours à sec mais les gestantes et les charcutiers consomment désormais de la soupe. « Les doseurs en gestantes et les nourisseurs en engraissement étaient vétustes. Pour les changer, il fallait prévoir 10 000 € de dépenses ». Les aliments croissance et finition comptent respectivement 55 % et 65 % de maïs, 20 % et 10 % de blé, et du complémentaire. Le nouvel équipement devrait faire baisser le coût alimentaire.
L’autonomie a un prix
Celui du silo tour (72 000 € monté + 16 000 € de maçonnerie). Le broyeur, au pied du silo, la machine à soupe et la tuyauterie s’élèvent à 58 000 €. L’aménagement intérieur, avec l’installation des auges à la place des nourrisseurs, monte à 22 000 €. La fosse de réception, d’une capacité de 40 tonnes, à 11 000 €. L’éleveur a bénéficié d’aides PCAEA pour un montant de 45 000 €.