Sur le Gaec de la Vallée à Épiniac, l’association entre tiers fonctionne bien. Le partage des responsabilités et la souplesse de travail sont des avantages aux yeux des trois associés. C’est en 2002 que Yannick Lebeltel s’est installé en Gaec entre tiers avec Jean-Luc Martin et Jean-Charles Petitpas. Au départ de ce dernier en 2014, Samuel Quemerais devient associé sur la structure, en lien avec la reprise d’une exploitation. La SAU passe à 230 ha pour une production dépassant 1 million de litres de lait. Alors que Jean-Luc Martin quitte aujourd’hui l’exploitation, Yannick Lebeltel et Samuel Quemerais sont en recherche d’un voire deux nouvel(eaux) associé(s). Ils emploient par ailleurs des salariés pour 1,5 ETP (équivalent temps plein). Du dialogue, de la souplesse… « Dans le passé, j’ai travaillé en individuel pendant deux ans. L’association est intéressante pour partager les responsabilités, le travail, les astreintes, pour partir en vacances serein… Pour que ça marche, il faut du dialogue et de la souplesse », pense Yannick Lebeltel qui ne considère pas avoir moins de liberté dans un Gaec. Petit bémol : « La question de la différence de génération peut se poser à un moment… ». Quasiment chaque matin, les associés prennent un café ensemble. Ils disposent d’un bureau indépendant des maisons d’habitation. Avant de s’associer, Samuel Quemerais a été salarié sur l’exploitation pendant 3 mois en 2013, lors de son parcours à l’installation. « L’enjeu relationnel est important. Les éleveurs ont passé le test de personnalité MBTI qui permet de mieux se connaître et connaître les autres. Il peut aider les associés à prendre conscience qu’ils sont différents mais complémentaires. Ce test sera aussi proposé au nouvel associé », précise Véronique Vannier, conseillère d’entreprises à la Chambre d’agriculture. Bénéficier de l’expérience des associés Les agriculteurs sont globalement peu enclins à l’association entre…
Une association entre tiers qui évolue dans le temps