Les responsables FDSEA et JA du département conseillent à l’administration de ne pas démarrer les contrôles MAE tant que les aides n’ont pas été versées aux éleveurs.
« L’État à un rôle à jouer dans le versement des aides Pac et MAE. Je rappelle que si les aides Pac de 2015 ont été réglées celles de 2016 ne le sont pas. Les agriculteurs ayant souscrit à des MAE n’ont encore rien touché pour 2015 et 2016. Les dossiers pour les MAE 2015 ne sont pas encore instruits. C’est grave ; on incite les agriculteurs à aller vers une agriculture économe en intrants et les aides n’arrivent pas. Nous conseillons à l’administration de ne pas démarrer les contrôles dans les exploitations tant que les aides ne sont pas versées », lance Loïc Guines, président de la FDSEA d’Ille-et-Vilaine.
Partage de la valeur ajoutée
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Cédric Henry, secrétaire général FDSEA 35 ; Loïc Guines, président FDSEA 35 ; Florian Salmon, président JA 35[/caption]
Les responsables syndicaux du département réunis le 30 juin à Rennes ont fait savoir qu’ils attendaient beaucoup des Assises de l’alimentation qui débutent bientôt. Ils veulent que des solutions soient trouvées pour qu’il y ait un retour de la valeur ajoutée vers les éleveurs. Avec 60 % de la production laitière qui reste sur le continent il y a certainement des choses simples à mettre en place pour une juste rémunération des producteurs.
Florian Salmon, président de JA 35 s’étonne : « Nous n’avons jamais aucun retour sur les résultats des négociations annuelles avec les GMS. Nous subissons, il n’y a aucune transparence. » Et Loïc Guines d’ajouter : « Il y a un réel problème de fond, il faut sortir de cette spirale de prix toujours plus bas instaurée par certaines GMS. » Pour les représentants de la FDSEA et de JA, un prix ça se construit. « Il est grand temps de prendre en compte le coût de production dans la construction du prix de vente ».
