Des vaches à bon potentiel avec le croisement 3 races

Vache issue d’un croisement Vicking red x Montbéliarde x Holstein. - Illustration Des vaches à bon potentiel avec le croisement 3 races
Vache issue d’un croisement Vicking red x Montbéliarde x Holstein.

Pascal Pommereul était un des premiers en France à se lancer dans le croisement procross sur tout un troupeau. Retour sur 15 ans d’expérience. Du système intensif à son installation, à la course à l’index et à la production laitière avec des vaches à 10000 L… Pascal Pommereul, du Gaec du Gros Chêne, à Saint-Brice-en-Coglès (35), s’est petit à petit éloigné, pour « un système moins gourmand en temps et moins stressant intellectuellement ». Le choix de baisser en productivité à 8 000 L/ VL n’a pas répondu à toutes ses attentes. Les animaux se sont révélés moins fragiles, mais présentaient toujours des problèmes de rétention, de mammite, de fièvre de lait… Le déclic est venu en 2003, où l’idée de croisement, déjà pratiqué aux USA, fait son apparition en France.  À l’aveuglette, sans références sur nos systèmes de l’Ouest, il décide de l’appliquer sur tout son troupeau. Il a témoigné de son parcours et de ses expériences lors des journées Innov’actions, organisées par les Chambres d’agriculture en juin dernier. [caption id=”attachment_28705″ align=”aligncenter” width=”700″] Vache issue d’un croisement Hostein x Brune x Montbéliarde x Holstein.[/caption] Le choix des races à affiner Bille en tête, il a opté pour la Prim’Hostein, pour le lait et la mamelle, la Montbéliarde pour le gabarit et la Brune, en tant que 3e race laitière, disposant de semence pour l’IA. « J’ai fait l’erreur de choisir massivement en 3e année un petit taureau brun sur mon troupeau ce qui a eu pour conséquence des vaches de petite taille. Les grandes règles génétiques s’appliquent aussi au procross… », avoue-t-il. Il a ainsi abandonné la Brune en 2008 pour intégrer dans son schéma la Rouge scandinave, pour sa résistance aux maladies. « Il n’existe pas de bon croisement procross si on n’a pas de stratégie claire », insiste l’éleveur, lorgnant les pratiques outre-Atlantique. « Où, pragmatiques, les Américains appliquent le procross sur des troupeaux à 12 000 L en suivant le gain économique de la productivité gagnée en $ /jour de vie. » Des vaches plus robustes « Les vaches croisées ne sont…

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