La FDSEA 29 a convié 2 députés fraîchement élus à visiter 3 exploitations du département, afin de tisser des liens et d’engager les travaux futurs.
Les récentes élections législatives ont élu les députés qui devront défendre les intérêts du département à l’Assemblée nationale. « Sur les 8 députés élus, 7 sont nouveaux. Nous avons convenu de nous rencontrer pour des visites de découverte et d’échange », introduit Thierry Merret, président de la FDSEA. C’est pourquoi une journée de visite de différentes productions a été organisée vendredi dernier, sur le secteur de Brest.
Légume, porc et lait au menu
La visite a démarré au Gaec de Ty Guen, à Bourg-Blanc, où Dominique Acquitter a présenté ses différentes productions légumières. La journée s’est poursuivie chez Jean-Yves Trébaol, producteur de porc sur Brest, pour se terminer chez Yvonne et Robert Talarmain, producteurs de viande bovine et de lait à Guilers ; une façon de montrer « la diversité de notre agriculture », estime le président du syndicat.
Sur cette exploitation laitière, Robert Talarmain explique à Didier Le Gac, élu de la 3e circonscription, ainsi qu’à Denoual Le Roux, attaché parlementaire de Jean-Charles Larsonneur (élu de la 2e circonscription), qu’il cherche à diminuer la part de correcteurs azotés dans l’alimentation de ses laitières. « Je distribue de la betterave, du chou fourrager. Le développement de l’ensilage d’herbe est une piste, bien que le maïs soit plus simple à gérer avec une seule récolte à l’année. Sur l’exploitation, 20 ha sont accessibles ». Ce à quoi Thierry Merret ajoute que « le tout herbe n’est pas forcément faisable dans tous les cas, les parcelles n’étant pas toujours accessibles ».
Jouer collectif
Ces rencontres, ayant pour objectif de créer des liens entre élus et agriculteurs, lancent aussi les pistes de travaux à entreprendre. « Il faut se concerter, se connaître, échanger librement, pour que notre voix soit entendue », pense le responsable de la FDSEA. Pour sa part, Didier Le Gac explique qu’il s’attachera à « défendre un modèle d’exploitation à capitaux familiaux. Les gens que j’ai rencontrés ne sont pas abattus, mais combatifs et ont besoin de notre soutien ».