Les chantiers de maïs grain humide commencent pour les semis précoces.
Les ensilages de maïs suivent leur cours. Ils vont s’étaler jusqu’à la mi-octobre (voir tableau), selon l’évolution redevenue « normale » de la matière sèche. Septembre étant moins propice à une évolution rapide par rapport à l’année passée, avec des températures matinales fraîches, inférieures à 10 °C et des températures maximales autour de 18 °C, le gain est de 2 points de matière sèche par semaine.
Les semis précoces ont maintenu leur avance
En ce qui concerne l’évolution du grain, on observe des différences importantes entre les parcelles à semis précoces avant le 25 avril et ceux après le 10/15 mai. Si, d’habitude, les premiers végètent au départ et sont rattrapés par la seconde vague de semis, cette année ce n’est pas le cas. Quand on est à 32 % de matière sèche plante entière, au stade idéal pour l’ensilage, on approche de 45 % d’humidité du grain. Si la pluie freine un peu l’évolution de la matière sèche de la plante entière ces dernières semaines, le grain quant à lui ne reprend pas d’humidité. Sa maturation évolue régulièrement. Aussi, pour les plus précoces, le grain est déjà autour de 35 % d’humidité, stade à partir duquel on peut démarrer la récolte du maïs grain humide broyé. Les chantiers devraient démarrer la semaine prochaine pour ces semis précoces.
Détecter le point noir à la base du grain
Pour le maïs grain humide inerté, il faut attendre 24 à 32 % d’humidité du grain. Une récolte précoce est un gage de bonne qualité sanitaire : la maturité est atteinte lorsqu’un point noir apparaît à la base du grain. Cette zone noircie à la pointe du grain, quand on détache ce dernier de la rafle, indique qu’il n’y a plus de transfert d’éléments de la tige vers le grain. Le remplissage et le poids de mille grains sont donc à leur optimum.