Les cases liberté deviendront, à moyen terme, la norme en maternité. L’objectif sera de conserver la possibilité de bloquer les truies pendant quelques jours. L’an dernier, la SCEA Le Gouta, à Carentoir (56), ouvrait les portes de sa nouvelle maternité collective et présentait, en autres équipements innovants, les cases liberté. Les premières bandes de truies ont sevré leurs porcelets, et plutôt bien. « Les mères sont plus calmes, elles peuvent se déplacer, consomment mieux et produisent sans doute plus de lait. Nous sommes satisfaits même si des améliorations techniques des cases sont souhaitables », indique Serge Vallais, l’un des associés, témoignant au Space. La SCEA Le Gouta a choisi d’anticiper la réglementation. Les cases font 2,40 m x 2,40 m, soit 1 m2 de plus que les anciennes, classiques. « Le troupeau de 745 truies est conduit en 21 bandes, sevrage à 28 jours. L’augmentation de la taille des cases est un avantage car, sur notre élevage, la nouvelle génétique danoise est synonyme de deux porcelets sevrés supplémentaires par portée ». Il faut de la place pour élever une quinzaine de porcelets. Pourquoi ne pas sevrer plus jeune, à 21 jours, pour éviter ce problème de densité ? « Sevrer plus tard va dans le sens de la demande sociétale », répond l’éleveur. « Il faudra, à l’avenir, produire avec moins d’antibiotiques ». Sevrer plus de porcelets peut abaisser le poids moyen au sevrage, avec des conséquences éventuelles au niveau sanitaire… Plus de place à la tétée Dès l’entrée en maternité, les truies sont libres dans leur case. « Elles sont bloquées le jour précédent la mise bas et pendant quatre jours après. Tous les soins sont finis quand on libère les truies ». Les associés évoquent d’autres avantages : « L’accès aux tétines de la mère est facilité (pas de barres métalliques qui gênent les porcelets). Nous n’avons pas besoin de nettoyer les cases,…
Des truies bloquées 4 jours en maternité