Les mauvaises performances de croissance en engraissement de la SARL La Bourdonnay, à Glomel (22), étaient liées à la présence de mycotoxines dans le maïs. La conduite de la culture a été revue depuis 3 ans. A la SARL La Bourdonnay, à Glomel, les aliments de l’élevage de 300 truies naisseur engraisseur sont fabriqués à la ferme, à l’exception du 1er âge. Les 190 hectares de culture alimentent une fabrique qui permet de stocker 1 000 tonnes de maïs humide en silo couloir et 1 100 tonnes de céréales en cellules (quelques achats dans le voisinage et en coopérative). Jusqu’en 2014, les performances plafonnaient à 716 g de GMQ pendant la période 30-115 jours d’âge. L’indice de consommation était de 2,61 en engraissement. « Il y avait toujours quelques problèmes digestifs, avec de la mortalité due à des entérotoxémies, souvent sur les porcs les plus lourds de la bande. Les auges n’étaient pas toujours correctement vidées », explique Corentin Bourdonnay, fils de Patricia (gérante de la société), salarié depuis 4 ans sur l’élevage. « Nous avons mis en place un protocole de pesée en 2014. Depuis, les porcelets sont pesés à la sortie du post-sevrage, puis à 109, 130 et 151 jours d’âge ». Trois pesées en engraissement sur les animaux de 2 à 3 auges par bande, qui renseignent sur les performances de croissance. En parallèle, un nettoyage complet de la machine à soupe a été réalisé (avec désinfection du circuit) et un ensemencement en levure a été effectué (Bactocell). Les résultats se sont améliorés (gain de 30 g de GMQ), sans donner entière satisfaction aux éleveurs. Dans le même temps, les analyses du maïs témoignent d’une forte pollution aux mycotoxines (> 3 000 ppb). En engraissement, les aliments contiennent au minimum 50 % de maïs… « Nous avons ajouté des capteurs de mycotoxines…
Du maïs sous plastique face au risque mycotoxines
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