Le Gab 29 s’est associé à la Chambre d’agriculture pour organiser des soirées de présentation de la filière lait biologique, en se basant sur une étude de 5 ans. « Nous sommes dans une situation toujours favorable à la conversion en bio chez les éleveurs laitiers, car la filière se développe, les conditions pédoclimatiques sont favorables, et certaines fermes peuvent aller facilement vers ce mode de production », introduit Jérôme Le Pape, référent eau et territoire au Gab 29. La production d’herbe est poussée par nos climats, une façon de gagner en autonomie et de diminuer la part de maïs dans la ration. Afin de se projeter vers une éventuelle conversion de son exploitation, le groupement a organisé 5 soirées de réflexion sur le département, en se basant sur une étude longue de 5 ans. 14 fermes à la loupe L’étude est basée sur la conversion de 14 exploitations suivies 1 an avant le début de conversion, pendant les 2 années de conversion et 1 année après l’obtention du précieux sésame. « L’année de départ de l’étude est 2009, moment où bon nombre de producteurs ont fait le choix de changement de système. Il s’agissait de nouveaux profils, avec une part de maïs de plus de 10 % de la SFP, 9 fermes portaient même cette part à plus de 20 %. Nous avons choisi des éleveurs ne produisant que du lait, en circuit long, et adhérant au contrôle laitier », précise Morgan Maignan, technicien polyculture élevage au Gab. Rapidement, des changements s’opèrent dans les pratiques. « Le pourcentage de SFP par rapport à la SAU passe de 77 % à 93 %, avec une réduction des cultures de vente. Le chargement, estimé à 2,5 UGB/ha chez le témoin en conventionnel descend à 1,3 en AB. Du côté des frais vétérinaires, les exploitations évoluent de…
Lait bio : profiter de la situation du Nord-Finistère