Le logo Lait de pâturage vient d’être dévoilé. Porté par une association fédérée autour de professionnels, « l’objectif est de recréer de la valeur pour les éleveurs et de la confiance vis-à-vis du consommateur ». « La marque Lait de pâturage a pour vocation de valoriser les pratiques des éleveurs de l’Ouest, et demain, de tous les éleveurs des territoires où le pâturage a une valeur forte », a démarré Marcel Denieul, président de l’association qui porte l’initiative, lors d’une inauguration sur l’exploita-tion de Cédric Gautier à La Chapelle-du-Lou-du-Lac (35). « Les éleveurs ne sont pas des communicants, ce n’est pas leur métier. En revanche, dans les crises récurrentes, les attaques de certains provoquent le doute dans la tête des consommateurs. Nous, professionnels devions nous organiser afin de ramener de la reconnaissance économique et sociétale aux producteurs. C’est l’idée qu’il y a derrière ce logo… » 150 jours de pâturage par an Concrètement, l’association qui a émergé des réseaux Chambres d’agricultures, FRSEA et JA de l’Ouest, accompagnés du GIE Élevages de Bretagne, a travaillé à l’élaboration d’un cahier des charges. Pour résumer, la production de territoires où les vaches pâturent en moyenne 150 jours par an pourra être certifiée. « Soit à peu près 15 ares accessibles au pâturage par vache. Pratiquement tous les éleveurs bretons sont capables de répondre », explique Hervé Moël, vice-président du GIE Élevages. On constate que la barre a été placée plus haute que dans les pays où un lait estampillé « de pâturage » existe, comme aux Pays-Bas souvent cités. « Ailleurs, la limite est à 120 jours par an. » Si le logo s’impose, pourrait-il être un rempart du lait local face aux produits importés en GMS par exemple ? Dans un premier temps, Patrice Binet, administrateur chez Sodiaal, premier industriel à avoir adhéré, espère que Lait de pâturage sera un outil performant « pour redonner…
Le lait de pâturage bientôt certifié