Le nouveau bâtiment au cœur du parcellaire

Peu à peu, les chemins sont positionnés et testés par les producteurs. - Illustration Le nouveau bâtiment au cœur du parcellaire
Peu à peu, les chemins sont positionnés et testés par les producteurs.

Pour tirer profit au maximum de l’herbe pâturée, Étienne et Jean-Yves Lerétrif ont fait le choix de positionner leur nouvelle stabulation au milieu du parcellaire repris à un tiers. Les parcelles vont être implantées en herbe. « Le pâturage, c’est ce que nous savons faire », expliquent Étienne et Jean-Yves Lerétrif, basés à Montreuil-sous-la-Pérouse (35), qui produisent 530 000 L de lait sur une SAU de 103 ha en terres séchantes. 91 ha d’herbe au total occupent les surfaces de la ferme dont la conversion en bio a été commencée en octobre 2016. Produire du lait avec un coût alimentaire le plus bas possible est un objectif sur le Gaec Collines et prairies. Lorsque Étienne s’est installé avec son père en février 2016, il a repris une exploitation d’un tiers éleveur porcin qui cultivait du maïs et des céréales sur ses 43 ha. « Nous avons décidé de placer notre nouveau bâtiment au centre de ces parcelles accessibles au pâturage. Dès octobre dernier, nous avons commencé à implanter les premières prairies. Début 2017, nous avons commencé à réfléchir à l’aménagement de ce parcellaire. Le bâtiment a, quant à lui, été mis en service en avril dernier », ont retracé les producteurs lors d’une porte ouverte Innov’Action organisée sur l’exploitation en juin dernier. [caption id= »attachment_29378″ align= »aligncenter » width= »720″] Étienne Lerétrif s’est installé avec son père Jean-Yves en février 2016.[/caption] 15 369 € d’aménagement parcellaire Pour 1 600 m de chemins à créer, l’aménagement du parcellaire a été chiffré à 15 369 € HT, dont 4 991 € de décapage, extraction et compactage, 6 390 € de matière première (pierres, graviers, sable), 3 388 € pour l’eau (bac, flotteur, tuyau) et 600 € de diagnostic chemin. Les matières premières issues de la construction du bâtiment sont utilisées dans les chemins. Par ailleurs, les producteurs bénéficient d’une aide du Conseil départemental 35…

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