Dominique Conanec, de Pluméliau, sème ses cultures selon la technique du strip-till. Il a partagé son expérience avec d’autres agriculteurs sur ses parcelles, lundi 18 septembre. Haricots, colza, blé, lin, maïs et blé se succèdent en rotation principale (dans l’ordre) sur les 145 hectares de Dominique Conanec. Les dernières vaches limousines ont quitté les lieux récemment ; toute la surface sera désormais consacrée aux cultures. Les derniers labours datent d’une vingtaine d’années. Avec son déchaumeur, son Actisol, son Easy Drill et son semoir à maïs, l’aviculteur commence à avoir une solide expérience des techniques simplifiées du travail du sol. Actisol et semoir à maïs Le maïs est implanté dans les dernières vieilles prairies (après traitement de la pâture) ou après la culture du lin à laquelle a succédé un couvert végétal d’un mélange d’une dizaine d’espèces. « Je passe le déchaumeur au printemps avant d’épandre les fientes des pondeuses. Je fais un second passage de déchaumeur puis je sème, début mai, quand le sol est bien ressuyé, au combiné ». Le semoir 6 rang est accroché à l’actisol qui ouvre une bande de terre (15 cm de largeur) dans laquelle est enfouie la graine. « Je fertilise à raison de 15 à 20 unités d’azote minéral (engrais starter) pour faciliter le démarrage de la plante car la minéralisation est plus lente sans labour ». Le maïs ne s’en plaint pas. Ces deux dernières années, les rendements ont atteint 113 et 103 q. [caption id= »attachment_29836″ align= »aligncenter » width= »720″] Le semoir à maïs est attaché à l’Actisol qui ouvre une bande de terre dans le couvert.[/caption] Semis de blé dans le colza Les autres céréales sont semées avec l’Easy Drill (voir photo). Le blé est semé dans les repousses du colza précédent (un traitement au glyphoste permet, après récolte du colza, de nettoyer la parcelle). Ces repousses, très…
Le strip-till au peigne fin