Dans l’optique du bien-être des animaux mais aussi de celui de l’éleveur, André Michel, de l’EARL des Norois (22), a démarré par l’achat d’un robot de traite en 2000 puis un automate d’alimentation en 2015. Il envisage d’investir dans un robot d’aspiration en remplacement du racleur vieillissant. André Michel, producteur laitier à Plélo (22) s’est installé en 1994 avec ses parents en reprenant une exploitation voisine. Avec l’augmentation de la production laitière, le bâtiment et la salle de traite sont devenus exigus. Il a tout d’abord pensé à un agrandissement du bâtiment existant avec un changement d’installation. Mais ce projet est vite mis entre parenthèse avec l’arrivée des robots de traite dans les premiers élevages français. « À partir de 1998, je me suis intéressé aux robots. Il n’y en avait pas dans les Côtes d’Armor, je suis donc allé voir le premier mis en route en France par Lely. » En 1999, je décide d’investir dans un robot de traite. L’éleveur est totalement convaincu, le système lui plait mais c’est surtout de pouvoir se libérer de l’astreinte de la traite du matin et du soir et de ne plus avoir à faire tous ces gestes répétitifs qu’il met en avant. « En 1999, je décide d’investir dans un robot de traite et de construire un bâtiment neuf à 150 m du siège d’exploitation pour l’éloigner des maisons et avoir un peu plus de pâtures accessibles aux vaches », raconte André Michel. Il anticipe ainsi le départ en retraite de ses parents et mise sur le robot pour économiser de la main d’œuvre. Le 1er robot de traite des Côtes d’Armor Le premier robot de traite des Côtes d’Armor est mis en route en 2000. « À l’époque je produisais 550 000 litres de lait avec 70 vaches laitières. » Quelques années plus tard, l’éleveur a…
L’élevage se robotise