Pour mieux valoriser ses animaux, Jean-François Poutrel, à Tinténiac (35), investit dans la génétique. Il a acheté trois taureaux à Lanaud ces dernières années et repris 17 femelles et un mâle issus d’un troupeau de sélection. Comprenant 60 mères Limousines à l’heure actuelle, le troupeau conduit par Jean-François Poutrel sur la commune de Tinténiac (35) est en phase de croissance. « Mon objectif est d’atteindre 80 vaches », entame le producteur qui dispose d’une surface de 110 ha. Tout en se spécialisant en viande bovine, il souhaite accroître progressivement la valeur génétique de son troupeau, avec davantage de gabarit, de croissance, de finesse d’os. « La génétique est un facteur important de performance. » Des jeunes prometteurs Pour accroître plus rapidement son effectif, Jean-François Poutrel a acquis 16 génisses issues du troupeau de Gilbert Léonard (à Saint-Marc-sur-Couesnon / 35) qui a récemment pris sa retraite. « Je lui ai aussi acheté une vache avec son veau mâle, Maxou (un fils d’Ibanez). Son génotypage est ressorti très positif. » Ces investissements vont apporter un nouveau noyau de sélection sur l’élevage, avec davantage de gabarit notamment. « Je vais aussi pouvoir trier davantage et progresser plus rapidement en niveau génétique », note le producteur qui travaille également la docilité depuis des années. « Un critère primordial. » Paillettes de ferme pour les IA Pour les IA, sur presque toutes les génisses et quelques vaches, le producteur privilégie des paillettes issues de taureaux de ferme, en lien avec le herd-book. « Sur la dernière campagne, j’ai utilisé Hermès et Hamac sur génisses et Gabin et Eddy MN sur vaches. Des taureaux plutôt « mixte élevage ». On trouve par ailleurs beaucoup de Ulys, Césario ou Denbreizh dans mon troupeau. » Pour faire ses choix, le producteur se base sur la qualification du taureau, ses index et ses origines. J’échange aussi beaucoup avec d’autres éleveurs sur les résultats…
Limousine : la génétique comme source de valeur