Les équipements de protections individuels (EPI) évoluent, afin de préserver la santé lors du remplissage du pulvérisateur ou des applications au champ. D’après une récente statistique, les utilisateurs de solutions phytosanitaires utilisent 1,5 paire de cartouches de filtration de masque de protection par an. Or, à partir du moment où cette cartouche est sortie de son emballage, le compte à rebours sur sa durée d’utilisation est lancé. « Nous estimons à 6 mois la durée de vie d’une cartouche. Chaque utilisateur devrait alors consommer au moins 2 paires de cartouches par an, quelle que soit l’utilisation », estime Marion Carrasco, en charge des solutions pour la sécurité individuelle dans le groupe 3M. Pour visualiser simplement la progression du niveau de saturation de la cartouche, la société a commercialisé une nouveauté simple et efficace. Un rempart contre les vapeurs Selon Marion Carrasco, notre corps dispose de petites défenses contre les poussières, car « les particules les plus grossières sont en partie filtrées par les narines et les muqueuses, mais cependant, tout n’est pas retenu. En revanche, les vapeurs et les gaz ne sont filtrés par aucune barrière ». Une protection des voies respiratoires s’impose alors, avec du matériel adapté et non saturé. « Le modèle 6 000 L dispose d’un indicateur visuel de saturation. Quand la fenêtre est totalement noire, la cartouche est à changer », conseille-t-elle. Une cartouche saturée n’aura plus aucun effet de filtrage, même si ce qui est stocké est piégé. « L’action du filtre est comparable à un parking automobile plein : quand il n’y a plus de places, les voitures en sortent. Une cartouche saturée laissera passer les gaz indésirables. Certains utilisateurs peuvent alors sentir un goût en bouche, qui alerte. Mais cette sensibilité varie d’une personne à l’autre ». Les cartouches A2 filtrent les gaz et vapeurs organiques dont le point d’ébullition est supérieur…
Observer simplement la saturation du filtre anti gaz