Selon les départements, des arrêtés préfectoraux interdisent l’accès aux animaux aux cours d’eau. Mais au-delà de la réglementation, cette pratique entraîne une pollution bactériologique de l’eau par le rejet de bouses ; les déjections peuvent ainsi avoir des conséquences préjudiciables aux parcs ostréicoles situés quelques kilomètres plus loin.
Le risque sanitaire vaut aussi pour les autres élevages de bovins situés en aval. Le lien entre abreuvement et risque de parasitisme n’est plus à démontrer. L’abreuvement direct en cours d’eau des animaux augmente le risque bactériologique (salmonelles, colibacilles pathogènes, paratuberculose, entérotoxémie, etc.) et le risque de parasitisme (douve) dans la mesure où les sols et/ou animaux situés en amont sont eux-mêmes contaminés.