Un élevage porcin piloté au doigt et à l’œil

Bureau de l’exploitation. - Illustration Un élevage porcin piloté au doigt et à l’œil
Bureau de l’exploitation.

Pour gagner en souplesse de travail, Roland Quintin, de l’EARL de Kergoncily à Plonévez-Porzay (29), s’est approprié les nouvelles technologies pour piloter à distance son élevage de cochons ainsi que pour surveiller l’unité de méthanisation. Roland Quintin fait partie de ces éleveurs très attirés par les nouvelles technologies. À la tête d’un élevage de 330 truies, le naisseur-engraisseur n’habite pas sur le site d’exploitation depuis une quinzaine d’années. C’est pourquoi il a mis au point une stratégie pour piloter à distance les différentes opérations de la ferme. « L’objectif est de cadrer les horaires comme monsieur tout le monde. Une autre idée maitresse est de gérer l’autonomie, car elle est synonyme de rentabilité », estime l’éleveur installé à Plonevez-Porzay (29). Suite à un incendie qui a ravagé la porcherie, Roland Quintin a repensé l’organisation spatiale des bâtiments, avec des locaux plus espacés ayant chacun une fonction. « Il faut être le plus cohérent possible, en produisant le plus, au moins cher, et en travaillant le moins possible ». La conduite en 4 bandes a alors été adoptée, pour « une facilité de travail, de la cohérence, des améliorations sanitaires ». Un système qui lui permet d’atteindre 12 porcelets sevrés par truie, et une efficacité alimentaire avec un indice global d’élevage de 2,6. [caption id= »attachment_29241″ align= »aligncenter » width= »720″] L’éleveur finistérien pilote à distance aussi bien les systèmes de ventilation, les machines à soupe, la Faf… depuis son smartphone.[/caption] Du minitel au smartphone La transition vers les nouvelles technologies s’est faite rapidement, en utilisant toujours les dernières innovations. « L’éleveur est passé du minitel à un ordinateur équipé du système d’exploitation Dos, puis l’arrivée d’internet a permis l’utilisation de logiciels comme Team Viewer pour prendre la main à distance sur les écrans d’ordinateur du site de l’exploitation », résumait Frédéric Kergourlay, de la Chambre d’agriculture, lors d’une journée Innov’Action en juin…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article