Une bonne ventilation du poulailler se joue dès la trappe

Florent Duffros, aviculteur ; Jean-Pierre Guillou, responsable commercial Fancom et David Serot, gérant d’Agrilec. - Illustration Une bonne ventilation du poulailler se joue dès la trappe
Florent Duffros, aviculteur ; Jean-Pierre Guillou, responsable commercial Fancom et David Serot, gérant d’Agrilec.
La trappe d’entrée d’air joue un rôle important pour assurer une bonne ventilation dans le poulailler. Fancom mise sur une trappe avec une forme spécifique et fait le choix de toutes les ouvrir pour assurer une veine d’air régulière sur la longueur du bâtiment.

Florent Duffros s’est installé en février 2016 en construisant un poulailler de 2 000 m2 sur le site d’élevage de 2 550 m2 exploités par son père Janick sur la commune de Caulnes (22). Électricien de métier, une grande partie des travaux intérieurs ont été effectués par l’éleveur. L’investissement est de 250 €/m2 auquel il faut déduire une aide de 36 €/m2 venant de LDC et 42 000 € d’aide dans le cadre du PCAEA. « Au moment d’élaborer le projet je suis parti sur un 2 000 m2 ce qui était le plus cohérent au niveau de l’investissement au m2. Le but est de pérenniser l’exploitation et j’enchaîne donc l’année prochaine sur la construction d’un 2 200 m2 supplémentaire », déclare l’aviculteur qui en est déjà à son 8e lot de poulets lourds sexés pour Huttepain Bretagne.

Un nouveau concept d’entrée d’air

La ventilation est un des points clés qui conditionne les performances et le bien-être des volailles dans ces bâtiments de dernière génération. Sur le sujet, l’aviculteur avait les idées bien arrêtées. « J’ai vraiment été séduit par la trappe d’entrée d’air Fantura qui se place à une hauteur de 1,5 m facilitant le réglage et le lavage. Par conséquent j’ai fait confiance au concepteur pour la ventilation et la régulation de mon bâtiment. Mon installateur local Agrilec s’est chargé de l’installation », indique Florent Duffros.

[caption id= »attachment_29401″ align= »aligncenter » width= »720″]La trappe Fantura de Fancom a une forme spécifique permettant d’assurer une veine d’air d’au moins 2 cm à ouverture minimum. La trappe Fantura de Fancom a une forme spécifique permettant d’assurer une veine d’air d’au moins 2 cm à ouverture minimum.[/caption]

« Cette trappe est fabriquée d’un seul bloc en mousse de polyuréthane compressée, elle est donc totalement isolée et sans aucune pièce supplémentaire », décrit Jean-Pierre Guillou, responsable commercial Fancom. Ce nouveau concept d’entrée d’air repose sur la trappe associée à un actionneur spécifique et à un régulateur permettant d’assurer une entrée d’air constante dans toutes les conditions d’élevage. Le but étant d’éviter les retombées d’air froid sur les animaux afin de garantir leur confort et de conserver une bonne qualité de litière.

Un circuit d’air régulier

« La forme spécifique de la trappe d’entrée d’air assure une épaisseur de jet d’air importante même pour la ventilation minimum ceci afin de garantir un circuit d’air régulier vers le faîtage du poulailler permettant un bon mélange de l’air froid et de l’air chaud. Les Néerlandais ont mis en évidence que pour obtenir une veine d’air efficace, il faut qu’elle soit d’une épaisseur d’au moins 2 cm », précise Jean-Pierre Guillou. Dans ce système, pas question d’une ouverture des trappes en décalées, elles s’ouvrent toutes en même temps. « L’objectif est d’obtenir une veine d’air la plus régulière possible sur toute la longueur du bâtiment », explique Jean-Pierre Guillou. 

[caption id= »attachment_29402″ align= »aligncenter » width= »720″]Le fumigène met en lumière le circuit d’air régulier vers le faîtage du bâtiment assurant un bon mélange de l’air froid et de l’air chaud. Le fumigène met en lumière le circuit d’air régulier vers le faîtage du bâtiment assurant un bon mélange de l’air froid et de l’air chaud.[/caption]

Une ventilation bilatérale

La ventilation démarre en progressif (de 0 à 80 %) avec 2 ventilateurs de 10 000 m3/h situés de chaque côté du bâtiment. Lorsque les besoins augmentent 2 ventilateurs en tout ou rien d’un débit équivalent qui prennent ensemble le relais, avec les progressifs. Au total, il y a sur la longueur du bâtiment 2 ventilateurs progressifs et 4 en « tout ou rien » pour un débit de 60 000 m3/h en cumulé. Lorsque les besoins en ventilation augmentent, ce sont 10 turbines de 40 000 m3/h situés en pignon qui viennent en complément de la ventilation bilatérale.


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