Grâce à des fourrages à forte teneur en protéines, Patricia et Christian Sauvée, installés à Betton (35) parviennent à réduire leurs achats de correcteur azoté. Les performances se maintiennent. Patricia et Christian Sauvée mènent un troupeau de 26 vaches et un taureau Salers à Betton (35). Les mâles sont engraissés avec d’autres broutards viande et des veaux laitiers, dans l’atelier de 110 places. Dans la mesure du possible, chaque case contient des animaux d’une même race. Pour alimenter leur cheptel, les producteurs misent au maximum sur leur parcellaire. L’hiver, tous les bovins sont rentrés pour ne pas endommager les parcelles. Sur la SAU de 61 ha, poussent 18 ha de blé, 21,5 ha de maïs (dont 5 – 6 ha en maïs grain) et 21,5 ha d’herbe (dont 2,5 ha de prairies de fauche en mélange fétuque – luzerne – trèfle) et de mélange céréalier (pois, féverole, triticale, avoine). « Ce mélange céréalier équivaut à une VL », a précisé Christian Sauvée lors d’une visite organisée par l’association Salers de l’Ouest sur l’exploitation. Les rendements en maïs sont par ailleurs excellents : 16 à 20 t MS/ha. 0,5 kg de tourteau de colza / jour / JB Les broutards comme les veaux laitiers sont habitués à manger du maïs avant d’entrer en engraissement. Le régime des JB (jeunes bovins) est constitué d’ensilage de maïs, d’enrubannage (1,6 kg brut), de mélange céréalier (1 kg), de maïs grain ammoniaqué (2 kg), de tourteaux de colza (0,5 kg), d’urée (100 g), de minéraux (150 g) et de sel (50 g). Cette ration est distribuée simplement, avec une désileuse portée de 2 m3. La performance est au rendez-vous avec des taurillons Salers vendus à 20 mois et 453 kg de carcasse, entre 3,65 et 3,80 €/kg sur la dernière campagne. Les Charolais ont été vendus à 21 mois…
Vers davantage d’autonomie alimentaire en Salers