Avec les semences de ferme, les résultats sont équivalents en rendement. À condition de respecter certaines précautions :
- Les semences doivent être propres. La récolte aura été faite dans une parcelle bien désherbée sans folle avoine.
- Avoir des semences sèches, c’est-à-dire à moins de 17 % d’humidité.
- La semence ne doit pas être stockée sur du béton pour éviter la reprise d’humidité.
- La graine doit être de qualité : pas de grains trop petits, ridés, avec fusariose ou germés. Si la récolte ne s’est pas faite avec une ventilation plus forte de la moissonneuse, trier les semences pour évacuer les impuretés et les petits grains.
- Traiter les semences pour éviter les fontes de semis qui peuvent être très importantes les hivers pluvieux. Des prestataires proposent d’effectuer le triage à la ferme en y associant un traitement de semence.
- Faire un test de germination : les graines de récolte tardive peuvent avoir été sujettes à de la germination sur pied, entre autres en triticale. Adapter la dose de semis en fonction du résultat.
En France, un accord autorise les agriculteurs à utiliser une partie de leur récolte pour leurs propres semis tout en rétribuant le travail des sélectionneurs par le biais d’une Contribution volontaire obligatoire (CVO) perçue sur les récoltes des céréales commercialisées. Pour le blé tendre, la contribution représente environ 20 kg de blé à l’hectare.