Le 26 septembre, le président de la République Emmanuel Macron a prononcé un discours sur l’Europe. Il a appelé à une Pac qui serait « l’instrument de la transition agricole ». Pour le chef de l’État, la Pac « doit permettre de faire vivre dignement les agriculteurs (…) et les aider à évoluer pour construire une agriculture plus responsable ». Il a aussi affirmé que la Pac doit viser l’objectif de « protéger » les Européens, en particulier « face à la volatilité des marchés mondiaux. » Enfin, il affirme que la Pac doit viser à « laisser plus de flexibilité au niveau des pays pour organiser la vie des territoires et filières » et à « mettre moins de bureaucratie ».
Autre point : Emmanuel Macron a affirmé que « le défi est de faire de l’Europe le leader du numérique, de l’intelligence artificielle, de l’économie de l’environnement, de l’agriculture écologique ». L’Europe « peut » le faire, a-t-il martelé. Et de justifier : « Si nous savons faire, nous serons la référence. Si nous sommes la référence, nous pourrons prétendre réguler (sur ces sujets d’avenir). Il y aura des débats sur les règles autour de l’intelligence artificielle, des biotechnologies… ». Enfin, il a proposé de fixer au niveau européen un « juste prix » pour le carbone, « suffisamment élevé » pour encourager la transition écologique, d’au moins 25 à 30 euros la tonne.