Une première pour la fête de l’agriculture paysanne

Les visiteurs ont pu apprécier la qualité des productions maraîchères, mais aussi des fromages et autre produits locaux. - Illustration Une première pour la fête de l’agriculture paysanne
Les visiteurs ont pu apprécier la qualité des productions maraîchères, mais aussi des fromages et autre produits locaux.
Se placer en centre-ville pour parler de l’alimentation à une population urbaine : tel était un des objectifs des organisateurs de la première fête de l’Agriculture paysanne.

Les fermes paysannes du département se sont invitées au cœur de la ville de Quimper samedi dernier. Avec la présence de producteurs locaux, de conférences et de causeries, les organisateurs ont sensibilisé les consommateurs sur différents sujets comme la qualité des produits, la rencontre des producteurs.

Où trouver son alimentation ?

Organisé par la Confédération paysanne 29, le Civam 29 et Actes en Cornouaille, le choix d’une fête en milieu urbain n’est pas le fruit du hasard. « Nous souhaitions aussi faire venir les consommateurs urbains. Les produits locaux ont une image très positive, mais le grand public se pose encore des questions sur les lieux d’approvisionnement », explique Gaëlle Kerleguer, éleveuse de chèvres à Trégarvan et membre du bureau du Civam. Si le consommateur est convaincu du bienfait des productions locales et biologiques, un long travail reste encore à réaliser pour l’informer sur les points de vente à sa disposition.

Construire sa ferme

Une des conférences de la journée abordait les innovations technologiques. « Ces outils servent-ils aux paysans ? Faut-il tout automatiser, en perdant alors de son autonomie, avec des solutions qui coûtent cher ? », se questionne la jeune éleveuse. Pour y répondre, des intervenants de la Société coopérative d’intérêt collectif (Scic) l’Atelier Paysan, ont fait part de leur expérience d’autoconstruction de matériel agricole chez des paysans.
Si cette première mouture a connu un franc succès, les idées se bousculent dans l’esprit des organisateurs. « Nous souhaitons créer une émulation, mutualiser les réseaux ». Si rien n’est encore décidé pour l’année prochaine, l’événement connaîtra une suite, car « nous avons la volonté de créer un événement récurrent, pourquoi pas dans d’autres lieux du département », conclut Gaëlle Kerleguer. 


Tags :
Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article