Présenté à des producteurs de pomme de terre du Nord-Finistère, l’arracheuse Keiler 2 de chez Ropa dispose de nombreux éléments pour assurer des débits de chantier élevés.
L’imposante arracheuse Keiler 2 du constructeur allemand Ropa travaille silencieusement mais sûrement. Avec ses 13 tonnes à vide, la machine récolte les précieux tubercules à une vitesse de 5 km/h. Organisée par le groupe Le Normand, concessionnaire de la marque sur la région, une démonstration au champ s’est tenue au Folgoët (29).
L’opération de ramassage se réalise tout en finesse : l’engin a un entraînement 100 % hydraulique. « Il n’y a donc pas de pignons, de cardans ou de chaînes, ce qui limite l’entretien », explique Grégory Dorey, inspecteur commercial pour la marque sur les secteurs Normandie et Bretagne. Une conception astucieuse et appréciable, car les engins de récolte de pomme de terre sont sollicités et évoluent dans un environnement poussiéreux.
Une trémie de 7,5 tonnes
Dans la cabine du tracteur, différents boîtiers qui « commandent la trémie gèrent le bâti arracheur. Le chauffeur dispose aussi de caméra ». Sur le bâti arracheur, des capteurs guident l’outil sur chaque butte, avant de convoyer les pommes de terre sur une première chaîne plate. Une deuxième chaîne effaneuse prend la suite, elle est réglable depuis la cabine. Viennent ensuite les tapis tétines, qui, disposés « bord à bord, évitent la chute et les chocs des tubercules », explique l’inspecteur commercial. La plate-forme des trieurs est large, permettant un travail agréable, sans secousse.
Les 160 cv du tracteur mis à disposition tirent facilement l’ensemble. Sur route, l’essieu télescopique réduit à 3 mètres la largeur de l’outil, pour atteindre 3,5 mètres au champ, « conférant ainsi plus de stabilité. Du côté de la trémie, la capacité est de 7,5 tonnes ». Spécialisée dans la récolte de betteraves, la société Ropa dispose à sa gamme de 2 modèles pour les arrachages de pomme de terre.