Le groupe D’aucy développe la marque Cocotine de produits élaborés à base d’œufs frais. 130 producteurs, sous contrat, fournissent près d’1 milliard d’œufs tous les ans. « Avoir une maîtrise complète de l’élevage à l’assiette est une force. Notre taille humaine en est une autre ». Vincent Lecouffe, directeur de la branche œuf du groupe D’aucy se félicite de l’évolution des ventes des produits élaborés (+ 6 %) depuis le lancement de la marque Cocotine, en 2016. Les œufs frais (moins de 28 jours après la date de ponte) et extra-frais (moins de 9 jours) proviennent d’élevages standards ou alternatifs. « L’œuf alternatif représente actuellement 30 % de notre activité mais la demande de label, de plein air et de bio est en forte hausse. Nous progressons également sur l’antibiothérapie. 80 % des lots de pondeuses ne sont pas traitées et les autres ne sont traitées qu’une fois (sur un an) ». Les cages seront progressivement bannies ; les codes 3 passeront en 2 (poules au sol). « Nous devons nous adapter au marché mais il faut donner du temps aux éleveurs pour amortir leurs investissements. Ils ont investi 25 € par poule, en moyenne, lors des récentes mises aux normes des cages ». Brouillades… Les produits élaborés Cocotine, prêts à l’emploi – omelettes, tortillas, brouillades, œufs coques…. – sont distribués en restauration collective et commerciale en France. 15 % des produits sont vendus à l’export, vers les pays d’Europe du Nord, le Moyen-Orient et l’Asie. Sur le site industriel de Ploërmel, 150 employés œuvrent en 3 x 8, auxquels il faut ajouter les 50 emplois dans la casserie voisine. Un atout pour le secteur géographique. Pourtant, le directeur déplore la difficulté à recruter. Un problème récurrent dans le secteur agroalimentaire….
De la production d’œufs aux produits élaborés