Avec une somme importante à disposition, il est essentiel de se poser la question d’un remboursement anticipé de son crédit immobilier. Cependant, les taux actuels poussent à plutôt s’orienter vers l’épargne, plus intéressante sur le moyen et long terme. Un remboursement anticipé est souvent plus rentable sur le court terme qu’une épargne. En revanche, sur le moyen et court terme, il est astucieux de profiter des taux actuellement bas sur le crédit. L’emprunteur profite ainsi d’un crédit « pas cher » et de placements aux meilleurs rendements en vue d’une remontée des taux. Ce remboursement anticipé est particulièrement intéressant pour les prêts contractés récemment. Car les intérêts composent dans la grande majorité des emprunts une part importante de l’annuité au cours des premières années du remboursement. Des indemnités de remboursement anticipé Le prêteur peut refuser le remboursement du prêt par anticipation s’il porte sur moins de 10 % du capital emprunté à l’origine, sauf dans le cas du solde du prêt. Si le remboursement avant le terme prévu du contrat est accepté, l’emprunteur peut se voir réclamer une pénalité. Cette Indemnité de remboursement anticipé (IRA) s’applique si elle est prévue dans le contrat et vise à compenser le manque à gagner de l’établissement de crédit. Son montant ne peut excéder 6 mois d’intérêts plafonnés à 3 % du capital restant dû si le remboursement est total ou du capital remboursé s’il est partiel. L’IRA est à négocier lors de la conclusion du contrat de prêt. Cependant, la somme disponible peut tout aussi bien servir à alléger le poids de l’emprunt immobilier au niveau du budget de l’emprunteur. Il ne s’agit pas de réduire la durée de l’emprunt, mais d’optimiser la gestion budgétaire par une diminution des mensualités qui allège ainsi le budget mensuel. Des solutions par l’épargne Le contexte des taux bas depuis…
L’épargne plutôt que le remboursement anticipé