Au Gaec Le Guillouzic à Pluzunet (22), avec un plan d’alimentation plus léger et adapté au tarissement, les problèmes de vêlages précoces ont disparu sur l’élevage. Et la réduction du nombre de veaux dans les cases collectives a permis de faire chuter les diarrhées. « Beaucoup de vaches vêlaient avant terme, à 7 ou 8 mois de gestation. Nous avions des soucis de délivrance… Les veaux, trop faibles, n’étaient pas viables. Et ceux qui restaient en vie développaient des problèmes de diarrhées à 8 jours », décrit Yvon Le Guillouzic, éleveur installé avec son fils Florian à Pluzunet (22). « La fièvre Q a été suspectée. Des mesures ont été mises en œuvre sur l’élevage, mais la situation ne s’améliorait pas. » Audit complet autour de la période sèche La solution à ces problèmes récurrents a été trouvée suite à un audit complet de la période de tarissement mené dès 2014 par Alexandra Senkowski, vétérinaire membre de Groupement technique vétérinaire de Bretagne. « Des mesures de glycémie, des tests de pH urinaire, des prises de sang pour doser les corps cétoniques ont été réalisés sur les vaches taries. Cela nous a conduits à modifier la période sèche et la préparation au vêlage », détaille-t-elle. Auparavant, les vaches taries restaient dehors. Désormais, elles sont en bâtiment, dans deux cases spécifiques, et leur alimentation est surveillée de près. « Le premier mois, elles reçoivent de la paille et un peu de maïs. Le deuxième mois, les quantités de ces fourrages sont un peu augmentées et du minéral « spécial taries » est apporté à hauteur de 100 g par vache et par jour. Pendant les trois dernières semaines de gestation, nous distribuons aussi du chlorure de magnésium aux taries. Ainsi que du propylène végétal sur une quinzaine de jours avant vêlage. Nous n’avons…
L’immunité boostée par le nouveau tarissement