Plusieurs composantes de rendement ont été impactées par le climat de cette campagne. Ainsi, le nombre d’étages de gousse, le nombre de graines par gousses et le PMG ont pu être limités par la sécheresse en cultures de printemps et les gelées sur les cultures d’hiver, explique Terres Inovia, en présentant le bilan de la campagne 2017 des protéagineux.
Si les maladies se font discrètes tout au long de la campagne, la présence importante d’insectes a eu un impact certain sur la qualité des graines. Les pluies peu abondantes et de fortes chaleurs en fin de cycle entraînent, quant à elles, une floraison raccourcie et un remplissage limité, impactant le nombre de graines par plante et le poids de mille grains.
Il en résulte des rendements allant d’une vingtaine de quintaux dans les secteurs séchants à une soixantaine de quintaux dans les secteurs les plus profonds en pois. En féverole, les rendements sont généralement faibles. En lupin, les résultats sont moyens et oscillent autour de 30 q/ha.