Le réseau Chambre d’agriculture a souvent rapporté qu’un plan lacté à six repas de lait entier par semaine fonctionnait. Il démontre cette fois qu’on obtient des résultats en phase lactée simplifiée avec aliment d’allaitement. « Une phase lactée s’appuyant sur la distribution d’un seul repas par jour d’aliment d’allaitement, ça marche », démarre David Plouzin, de la Chambre d’agriculture du Maine-et-Loire. À la station de Mauron (56), lors de la journée technique « génisses laitières » fin octobre, il est revenu sur les résultats d’une récente étude menée en 2016 – 2017 sur la ferme expérimentale des Trinottières (49). Deux plans lactés intégrant un aliment d’allaitement à 50 % de poudre de lait écrémé (PLE) pour une concentration unique de 200 g de produit par litre de buvée ont été comparés. « Les veaux du lot « sécurisé » ont reçu deux repas par jour pendant les quatre premières semaines. Les quantités de lait évoluant avec l’âge des animaux (voir tableau). Puis un seul repas quotidien de 4,5 L les quatre semaines suivantes jusqu’au sevrage, sans la buvée du dimanche soir », détaille le conseiller. Un plan à six buvées par semaine Quant aux animaux du lot « simplifié », ils ont bénéficié de deux buvées par jour seulement la première semaine de vie. « Ensuite, le rythme des apports est aussitôt réduit à un seul repas quotidien jusqu’au sevrage. Sans oublier que ces veaux n’ont que six buvées hebdomadaires limitant la charge de travail le dimanche soir. » Au départ, le régime s’appuie sur des distributions de 2 L par repas qui augmentent progressivement jusqu’à 5 L par repas dès la quatrième semaine. « Grâce à cette programmation, nous avons cherché à élaborer deux plans lactés qui réclament une consommation de poudre identique : 38,4 kg au total sur huit semaines pour 192 L de buvée distribués. » À l’arrivée, les performances sont…
Sevrer à l’heure avec un seul repas de poudre